« On récolte ce que l’on sème »
Autant mettre toutes les chances de notre côté ! Imaginez bien que si tous les matins vous vous réveillez avec l’idée que vous êtes tout raide, vieux, gros et mou vous aurez du mal à atteindre votre objectif d’être souple, svelte, tonique et d’apparence jeune. L’idée n’est pas de s’imaginer comme dans les magasines car cela n’a aucun sens et ce serait idiot.
L’idée est de se visualiser en bonne santé, de se sentir en bonne santé avec tous les qualificatifs que vous avez déterminé comme étant la bonne santé. Visualisez l’homme ou la femme que vous voudriez être, comme si cela était déjà fait. Comme si vous aviez la photo de vous déjà entre votre main avec la satisfaction d’être en bonne santé.
Même si actuellement vous n’êtes pas en bonne santé, vous pouvez vous rappeler un moment où vous l’étiez et ressentir cette sensation, si vous ne l’avez jamais été, imaginez ce que c’est de ne pas ressentir de douleur, ou au moins d’être en meilleure santé que maintenant.
Approfondissez cette sensation avec tous vos sens : la vue (qu’est-ce que vous voyez au travers votre regard, et aussi dans le regard des autres qui vous voient), l’odorat (de votre corps, de votre haleine, etc), l’ouïe (vous pouvez avoir la sensation d’entendre tous les sons du plus grave au plus aigu), le goût, le toucher et j’ajouterais votre ressenti interne (par exemple votre coeur qui bat de manière régulière, une bonne digestion, etc. )
Et attention à visualiser avec ce que vous souhaitez ! (et non avec ce que vous ne souhaitez plus…)
« La vie c’est le mouvement, le mouvement c’est la vie »
L’objectif ici est de garder du mouvement afin que cela circule ! Autant au niveau des articulations, que des muscles, que des liquides du corps (sang, lymphe, liquide céphalo-rachidien, etc.), que de tous les tissus qui doivent bien glisser les uns par rapport aux autres.
Souvent on pense global, mais pour une fois, pensons spécifique : même si vous êtes actif au travail, il se peut, que certaines articulations ne bougent que très peu, ou en tout cas pas dans toutes les directions !
Dans ce cas, pensez donc à mobiliser chaque zone du corps dans tous les sens ! c’est à dire sur tous les plans (avant, arrière, sur les côtés, en rotation). L’exercice physique et les étirements sont parfaitement adaptés pour cela. Les massages également. Pensez également à éliminer ce qui doit l’être 😉 La circulation c’est cela aussi : certains éléments entrent, d’autres sortent ! (via les urines, les selles, la transpiration et la respiration)
« Ose regarder le soleil en face. Ta sincérité donnera une profondeur, une lumière, à tous tes actes. » (Dugpa Rimpoché)
Prendre le temps de voir ce qui va et ce qui ne va pas. C’est cela être honnête avec soi. Le 100% positif n’a absolument aucun sens si on le regarde de la lunette du « tout va bien, je vais bien ». Ce qui en revanche fonctionne c’est de faire un état des lieux, et ensuite de rester optimiste avec ce que l’on a. Et se demander en quoi cela peut être différent. Ce sur quoi j’ai le pouvoir. Cultivez l’amour de soi, sans condition.
Si vous avez par exemple de l’arthrose aux hanches, il ne s’agit plus de se dire, « tout va bien, je continue de marcher malgré la douleur (en gros je me shoot de médoc et en avant la rando) » ou de ne plus bouger en attendant que cela passe. Mais de s’observer soi-même : « tient, j’ai mal ici, ça touche mes os, ma structure, qu’est-ce qui se passe en moi à ce moment, qu’ai-je fait dans ma vie pour en arriver là ? … OK, je m’aime pour cela. Mais aujourd’hui cela me fait mal, que puis-je faire pour avoir moins mal et mieux me bouger ? , et je m’aime aussi pour cela ». Cela nécessite forcément un changement dans ses habitudes… et souvent c’est cela le plus difficile à accepter, mais ce n’est pas impossible.
Etre honnête c’est savoir se regarder dans notre entièreté : sa face lumineuse et sa face obscure. Nous sommes les deux faces d’une même pièce, et s’aimer pour cela !
Et vous verrez comme cela vaut la peine de se poser, et de se poser les bonnes questions pour agir en conscience, en bienveillance avec soi-même et surtout avec Amour.
« La lumière chasse l’obscurité et donne du sens. »
Cela se rapproche de ce que l’on vient de voir. Poser un sens permet de comprendre et de nous rendre le plein pouvoir sur qui l’on est et qui l’on veut devenir. C’est aussi s’observer de manière globale, dans un système et ne plus regarder notre problème de manière analytique, comme le fait la médecine classique.
Pour reprendre l’exemple de l’arthrose, il s’agit de se questionner quant à son rythme de vie général, sa manière de manger, de bouger, de penser. Pas seulement de se dire que « c’est l’âge et puis il y a eu cet accident quand j’avais 25 ans ». Je ne dis pas que c’est faux, je dis que c’est incomplet. (comme si vous définissiez l’éléphant qu’à partir de sa trompe… c’est pas faux mais c’est incomplet).
Lorsque le sens est là, la vie « fabrique » exactement ce qu’il faut pour rétablir la santé. Par essence, le vivant aime l’équilibre et l’homéostasie, il la recherche tout le temps. Vous trouverez plusieurs livres, dont celui de Jacques Martel, sur la signification des douleurs en fonction des zones du corps. Je propose régulièrement à mes patients de les lire et d’observer ce qui se passe en eux au moment de la lecture. Souvent l’une des interprétations viendra créer un mouvement dans votre corps (un frisson, une envie de pleurer ou de rire, un serrement au coeur, etc.) : c’est surement celle ci qui vous correspond. Car ce que vous venez de lire vient en résonance avec ce que vous vivez, encore une fois, faites confiance à vos sensations (et non à votre mental qui veut toujours essayer de comprendre mais qui est souvent biaisé !)
« Que ton alimentation soit ta première médecine »
Se nourrir de bonnes choses (qualité) au bon moment c’est à dire selon nos besoins, n’est pas toujours chose facile. Nous avons souvent perdu cette notion de besoin, que l’on confond avec nos envies ou nos habitudes… et la qualité, ben, ce n’est pas évident non plus. Et en terme de nourriture je parle de la nourriture que l’on mange, mais aussi c’est que l’on inspire (l’air quoi) et celle qui vient nourrir notre mental (cela fera l’objet d’un prochain article).
En ne répondant pas à nos besoins, on crée des déséquilibres qui deviennent des symptômes ce qui nous éloigne de la bonne santé. L’idée première est donc de se reconnecter à nos besoins en étant à l’écoute de soi et de se faire confiance (en laissant de côté les habitudes, le marketing de la malbouffe, etc.).
Côté alimentation, les aliments biologiques, issus directement de la nature sont bien entendu de bons réflexes. Tout ce qui est transformé (et rajouté) par l’industrie ne correspond pas à nos besoins. Le respect des saisons et des lieux où l’on vit, manger local, est aussi l’un des meilleurs moyens de répondre à nos besoins. La nature étant par définition bien faite, il est strictement inutile de vouloir manger des tomates en hiver ! J’ai également découvert depuis peu les subtilités qui peuvent intervenir en fonction des groupes sanguins ! Intéressant à observer et à essayer pour vous selon votre groupe sanguin. Je vous ai préparé des fiches récapitulatives par groupe ;).
Et qui dit aliment, dit aussi boisson ! l’eau étant la meilleure source d’hydratation. Cependant il y a plusieurs types d’eau : de source, minéral, du robinet. Elles ont toutes un rôle à jouer et nous n’allons pas rentrer dans le débat de qu’est-ce qui est mieux. Je partirais donc plus sur variez ! et aussi vous pouvez « dynamiser » votre eau en lui envoyant de bonnes ondes ou en utilisant des support avec des ondes de forme. (Vous pouvez le faire également pour les aliments d’ailleurs).
Le repos digestif qui suit le repas est tout aussi important à respecter pour laisser le corps digérer et assimiler chaque nutriment. L’objectif étant, non pas d’avoir l’estomac plein, mais d’amener à nos cellules les matériaux nécessaires à leur bon fonctionnement, et à créer de l’ATP source d’énergie. Prenez le temps de ressentir, d’observer comment vous vous sentez directement après votre repas, puis au bout d’une heure.
Côté respiration, la qualité de l’air est bien entendu importante, mais pas de notre ressort, hormis vous mettre au « vert » si vous habitez des zones polluées. En revanche, ce qui est de notre ressort c’est la manière dont on respire. Comme pour l’alimentation, nous avons des besoins différents selon les moments de la journée, de la saison, de l’année. Donc la respiration ne sera pas toujours la même. Comme pour l’alimentation, prenez le temps de vous observer, de tester ce qui vous convient.
J’ai, à ce propos, écrit deux livrets, l’un sur la nutrition l’autre sur la respiration, que je peux vous envoyer en vous inscrivant ci-dessous.
Les cinq prochaines clés seront décrites dans un prochain article 😉
Sophie